Restauration d'armes.
2. REVOLVER "Constabulary"
Bon, nous restons momentanément dans la famille des petits Bulldog à détente repliable...
Cette fois, il s'agit d'un petit "Constabulary" (il semble que les appellations Bulldog, Lincoln, Constabulary etc., soient déterminées par la forme de la crosse de ces armes, qui pour le reste sont presque identiques).
Encore une fois, on me demande une remise à neuf...
IDENTIFICATION
- Revolver de type "Constabulary" à 5 coups en calibre .320 court, percussion centrale
- Détente repliable
- Plaquettes de crosse en noyer ordinaire quadrillé
- Levier de sécurité par blocage du chien à gauche de la carcasse
- Aucune marque de fabricant identifiable
- Poinçons d'épreuve de Liège post 1893, poinçons de contrôle S étoilé et C étoilé à l'arrière du barillet
- Poinçon de contrôle S étoilé et R couronné (rayure) sur le côté droit de la chambre
- Lettre majuscule A ou chiffre 4 (illisible) à l'avant du barillet
- Canon rayé 4 à droite
- Pas de poinçon d'épreuve poudre vive
- Datation estimée: entre 1893 et 1898 (Pifomètre)
EXAMEN APPROFONDI ET DIAGNOSTIC
- Ressort de rappel de détente absent.
- Tige d'extracteur trop longue - provient d'une autre arme.
- Couche de rouille fine sur toute la surface de l'arme.
- Chien, détente, vis et levier de sécurité nickelés, placage en mauvais état.
- Bleu original encore visible sous la rouille.
Cette arme ne semble pas avoir été retravaillée, et la couche de rouille provient à coup sûr d'un long stockage dans un endroit humide. Le mécanisme fonctionne, mais le chien a tendance à se bloquer au cran d'armé lorsqu'on veut tirer en simple action. En-dehors du ressort de rappel manquant, et de la tige d'éjecteur trop longue, le revolver semble avoir toutes ses pièces d'origine.
Il se laisse démonter facilement, ce dont je serai le dernier à me plaindre.
Bon, ici pas d'hésitation: nous allons dérouiller ce petit monsieur à l'électrolyse. Comme il se laisse démonter, je n'ai aucune peine à retirer le ressort principal.
En outre, un petit test à la laine de fer sur la carcasse semble indiquer qu'il n'y a pas de piquetages. Youpie.
Remarque
J'entends d'ici certains se demander comment je vais résoudre le problème du ressort de maintien de la portière de chargement, puisque l'électrolyse affaiblit les ressorts et que j'ai déjà dit que ce ressort-là est pratiquement toujours impossible à démonter. Eh bien c'est simple: je vais essayer une seule fois de le démonter, sans enlever la portière; et si ça ne marche pas, je le laisse en place, en espérant qu'il ne cassera pas. Je joue sur le fait que ce ressort n'a pas de grand effort à faire. S'il casse quand même, ou qu'il se fausse, j'aurai une histoire plus longue à raconter, quoique dans ce cas je vous ferai quand même grâce de mon chapelet de jurons bien sentis.
OPERATIONS A EFFECTUER
- Dérouillage complet à l'électrolyse
- Nettoyage et repolissage "miroir"
- Rebleuissage de la carcasse et du barillet
- Grattage, puis poli trempé des pièces nickelées
- Fabrication d'un nouveau ressort de rappel de détente
- Réglage de la marche
- Nettoyage et rafraîchissement des plaquettes de crosse
- Remontage
ELECTROLYSE
Une fois l'arme entièrement démontée, je nettoie les pièces avec du trichloréthylène ou un autre produit dégraissant.
Ensuite je remonte l'arme, mais en laissant les vis lâches, de manière à laisser la solution pénétrer partout; et bien entendu sans aucun ressort.
La détente est montée sans le doigt élévateur: c'est une petite pièce facile à nettoyer, et je pourrais l'endommager en essayant d'enlever son petit ressort de maintien. J'ai par contre démonté le mentonnet de chien et enlevé son petit ressort plat.
Je prépare l'électrolyte comme déjà expliqué: 5 litres d'eau distillée dans laquelle je dissous 250 grammes d'hydroxyde de sodium (soude caustique). Les produits courants de débouchage de canalisations, liquides ou en cristaux, contiennent généralement 20 % d'hydroxyde de sodium (NaHO² si je ne m'abuse) et conviennent parfaitement pour le travail. Attention aux yeux et aux mains.
Note
J'ignore totalement si l'hydroxyde de sodium peut également dissoudre le placage de nickel (ou chrome) du chien et de la détente. C'est une chose que nous allons découvrir ensemble.
En principe, l'électrolyse devrait permettre d'enlever n'importe quel placage, pourvu que l'on utilise un acide qui attaque le métal plaqué sans abîmer l'acier. Inversement, il devrait être possible de réaliser un placage en inversant le courant. Je n'ai jamais essayé.
L'arme remontée est suspendue au crochet de cuivre, et plongée dans la solution, en s'assurant qu'elle soit bien totalement immergée et qu'elle n'ait aucun contact avec l'anode. (Voir photos)
Ensuite je branche le courant et je provoque un courant d'air dans la pièce pour dissiper les gaz. Pour les fumeurs, je répète qu'il est fortement déconseillé de se pencher au-dessus de la cuve avec une cigarette au bec. Ca peut faire BOUM.
Ne sachant pas combien de temps il faudra pour un dérouillage complet, je décide de sortir la pièce du bain toutes les deux heures pour en suivre l'évolution.
PLAQUETTES DE CROSSE
Les plaquettes sont intactes, mais elles sont sales. Pour les nettoyer, je vais utiliser de l'eau tiède additionnée d'un détergent pour vaisselle, et nettoyer le quadrillage avec une vieille brosse à dents. Cela suffit en général amplement, encore que dans certains cas il est utile d'ajouter un peu d'eau de javel pour blanchir le bois.
Après nettoyage, je les essuie et les mets à sécher.
Attention: ne jamais placer de pièces de bois à sécher directement sur une source de chaleur (radiateur par ex), car elles pourraient se déformer. Le lavage à l'eau ne dure pas assez longtemps pour que le bois puisse absorber beaucoup d'eau; le séchage se fera donc relativement vite. Et n'ai-je pas déjà dit quelque part que la restauration est affaire de patience ?...
Remarque
On voit parfois de belles armes, très souvent des armes de guerre, dont le bois présente de vilaines taches noires ou brun foncé, surtout aux alentours des parties métalliques. Ces taches sont provoquées par un excès d'huile, et de plus d'une huile qui ne convient pas. S'il est compréhensible que des soldats en campagne ne soient pas toujours dans les conditions idéales pour effectuer un entretien convenable de leur arme, il est par ailleurs dommage de constater ce défaut sur des armes civiles ou de chasse.
Lors d'une lubrification excessive sans nettoyage préalable, l'huile va emmagasiner le cambouis sale des pièces et entrer en contact avec le bois par l'intérieur. Elle va ensuite pénétrer le bois, et si celui-ci est verni, comme sur les armes de chasse, elle ne pourra pas en sortir et va au contraire s'étaler en largeur, provoquant ces vilaines taches.
C'est irréversible et indélébile. L'huile ayant pénétré le bois dans toute son épaisseur avant de sécher, il est impossible d'enlever ces taches. Le seul remède est de décaper le bois pour enlever le vernis, puis de le laver et de l'éclaircir le plus possible avec de l'eau de Javel, et ensuite de le teinter en plus foncé avec un bon produit de teinture du bois avant de le repolir et d'éventuellement le revernir. Ce procédé atténuera fortement les taches, mais malheureusement aussi le dessin naturel du bois.
Ne cherchez pas, il n'y a pas d'autre solution.
Après les deux premières heures, je sors l'arme du bain pour l'examiner. J'ai de la chance, la rouille a déjà complètement disparu. Dans certains cas, l'électrolyse peut durer plusieurs jours.
L'arme n'est même pas couverte de boue, mais d'une fine couche de résidus de rouille, qui lui donnent une teinte gris souris mate. Comme dit précédemment, cette couche s'enlève facilement avec une brosse à dents sous un jet d'eau ou dans de l'eau tiède savonneuse.
Après lavage, je place l'arme dans le four de la cuisinière pendant 30 minutes à 60°C de façon à laisser l'eau s'évaporer totalement.
Je constate également avec plaisir que le ressort de la portière de chargement a bien tenu le coup. Il est à peine plus faible qu'avant, ce que je corrige facilement d'une petite poussée de l'intérieur avec la pointe d'un tournevis.
Par contre, je constate que l'électrolyse n'a eu qu'un effet très limité sur les pièces nickelées: seules les particules déjà en partie décollées par la rouille ont disparu. Le reste n'a pas bougé.
Le bleu d'origine n'a pas résisté à l'électrolyse. Il a fait place à une belle patine jaune - brun, que je laisserais peut-être telle quelle si l'arme était à moi.
L'arme ne présente aucun piquetage ni trou, mais son poli original laisse à désirer.
Arrivés à ce stade, j'ai plusieurs options: polir, bleuir, nickeler, argenter....ces revolvers ont en leur temps reçu tellement de finitions différentes qu'il est difficile d'en imaginer une qui serait anarchique. Dans le cas présent, cependant, le propriétaire veut du bleu.
Je vais donc devoir polir l'arme en entier et la rebronzer, mais avant cela j'ai quelques réparations à effectuer.
CONFECTION D'UN NOUVEAU RESSORT DE RAPPEL DE DETENTE
Sur les revolvers de ce type, le ressort de rappel de détente est un ressort à lame, plié en V, qui est logé horizontalement dans une cuvette rectangulaire pratiquée dans la carcasse, sous le barillet. Le pli du V se trouve vers l'avant de l'arme, tandis que sa branche inférieure repose sur le fond de la cuvette. La branche supérieure est la seule active; son extrémité vient se loger sous le bec avant du bloc détente, qui est ainsi maintenu vers le haut. Afin d'assurer un mouvement souple, la paroi inférieure du bec et l'extrémité de la branche supérieure du ressort sont taillés en biseau. Lorsqu'on appuie sur la détente, le bec s'abaisse et comprime le ressort.
Ces ressorts cassent facilement et constituent le point faible de ces armes.
Il va me falloir un morceau de baguette d'acier à ressort non recuit; il s'agit d'une baguette plate de 1.5 cm de large et de 2 mm d'épaisseur. Ces baguettes sont disponibles en différentes largeurs et épaisseur, et ont je crois une longueur de 6 mètres. L'acier à ressort non recuit se travaille aisément.
Note
J'ai déjà dit que je travaille aussi avec de l'acier de récupération, notamment une portion de ressort d'horloge d'église, large de 5 cm et épaisse de 3,5 mm. Cet acier étant déjà trempé dur, est impossible à scier ou à perforer. Il faut donc d'abord le détremper, ce que je fais comme suit:
Je fais d'abord chauffer sur mon réchaud un récipient contenant du sable, pendant au moins 30 minutes. Ensuite je casse dans l'étau une portion de métal, que je chauffe au rouge cerise; je maintiens la chauffe jusqu'à ce que le métal fasse des étincelles, mais sans l'amener au blanc pour ne pas en altérer la structure.
Je plonge le métal chaud dans le sable, j'éteins le feu et je laisse le tout refroidir. Pour une bonne détrempe, il est important que le métal chauffé refroidisse le plus lentement possible; c'est là le but du bain de sable.
Une fois refroidi, le métal se laisse travailler sans problème.
Je commence par mesurer au compas la distance approximative entre la paroi avant de la cuvette et le milieu du bec avant du bloc de détente. Je reporte cette distance en double sur ma baguette d'acier à ressort, ainsi que la largeur de la cuvette, puis je découpe le morceau ainsi délimité à la scie.
Puis je place mon morceau dans l'étau et je le plie à angle droit à petits coups de marteau. Ensuite je chauffe le morceau, pas trop fort, de manière à pouvoir le plier complètement en deux sans le déchirer.
Je coince alors le pli dans l'étau, et j'écarte les deux branches en poussant prudemment un tournevis entre elles pour former un V.
Les branches du V doivent être légèrement courbées vers l'extérieur, mais attention: une fois terminé, le ressort doit pouvoir être comprimé complètement, mais sans que les portions médianes de ses branches ne se touchent avant leurs extrémités. Autrement il y aura une surpression au niveau du pli et le ressort cassera. (Mais non, c'est pas compliqué !)
Afin de répartir la pression de manière égale dans tout le ressort, il est nécessaire d'affiner les branches en partant du pli vers les extrémités. Ce travail s'effectue à la lime, le ressort pris dans l'étau (voir photos) et il faut limer droit et de façon régulière.
MONTAGE DU RESSORT ET ESSAI
Le ressort terminé doit maintenant être monté en place et éventuellement subir encore quelques ajustements avant d'être trempé.
Pour un fonctionnement souple et durable, il est impératif que les points suivants soient respectés:
- Le pli du ressort doit se trouver contre la paroi avant de la cuvette
- La branche inférieure doit reposer sur le fond incliné de la cuvette, et être assez longue pour atteindre juste la limite de l'orifice de passage de la détente, sans le dépasser.
- Au repos, la branche supérieure du ressort doit se trouver à l'horizontale dans la cuvette, en tenant compte du fait que dans cette position le bec du bloc détente la comprime légèrement. L'extrémité de la branche se trouve juste sous l'extrémité du bec (voir croquis). Si cette branche est trop longue, le pli du ressort aura tendance à quitter son logement, ou le ressort cassera.
- Au montage, l'ouverture du ressort doit permettre le montage sans effort du bloc détente. Un montage difficile indique un ressort trop ouvert et donc une surpression, qui entravera le bon fonctionnement de l'arme.
Ces divers points et les éventuels ajustements peuvent facilement être effectués tant que le ressort n'a a pas été trempé.
LA TREMPE DURE
Le cauchemar du novice. Ca plie, ça casse, ça fait n'importe quoi, sauf ce que ça doit faire. Restons calmes, il y a un truc. Voici comment je procède:
Je prépare un bocal d'eau froide et une tasse d'huile moteur. Puis je prends mon ressort avec une pince et je le chauffe au chalumeau au rouge cerise. Je prends bien soin de chauffer tout le ressort de la même manière. Une fois cette couleur atteinte, je le jette dans le bocal d'eau froide. Pchhhhhh... Il refroidit tout de suite.
Il est maintenant trempé très dur, et il est très fragile: si je le laisse tomber par terre, il cassera comme du verre. Il est aussi devenu noir.
Je le ponce prudemment avec de l'émeri pour rendre le métal blanc, car j'ai besoin de voir sa couleur évoluer dans la phase suivante: le fameux "revenu" ou "retour" à l'huile.
LE REVENU A L'HUILE
Dur et cassant comme il est, mon ressort est inutilisable. Il faut donc lui rendre de l'élasticité sans toutefois le ramollir.
Ici il faudra un peu d'entraînement au novice, car il s'agit de bien reconnaître les couleurs du métal chaud. Le débutant cassera 7 ou 8 ressorts avant d'en avoir un bon. Eh oui...
Je place un morceau de tôle sur le feu de mon réchaud, et je pose mon ressort dessus. Puis je l'observe. Du blanc il va passer au jaune, puis au bleu clair transparent; ensuite il va revenir au blanc, puis prendre lentement une couleur bleu foncé mate, avant de passer au brun "pelure d'oignon".
Juste au moment où tout le ressort est devenu bleu foncé mat, et seulement à ce moment, je le prends avec ma pince et je le plonge dans la tasse d'huile, où je le laisse refroidir.
Une fois refroidi, je l'essuie et le teste avec ma pince: parfait, il est souple et fort. Il n'y a plus qu'à le monter en place.
Long et difficile? Pas du tout. Entre le moment de la première mesure au compas et le montage du ressort terminé, il faut compter entre 30 et 40 minutes. Du gâteau.
VARIANTES
Certains plongent leur ressort non trempé dans une certaine quantité d'huile à laquelle ils mettent le feu. Une fois l'huile brûlée, le ressort est terminé. D'autres le placent pendant une heure dans un four à 180°C. C'est possible, je n'ai jamais essayé ces méthodes qui semblent encore plus empiriques que la mienne, qui se pratique quand même depuis déjà plusieurs siècles !
MONTAGE A BLANC ET VERIFICATION DE LA MARCHE
Le ressort une fois terminé, je remonte l'arme "en blanc", comme je le fais toujours, afin de vérifier son bon fonctionnement et effectuer les derniers ajustements avant la finition complète.
J'ai déjà signalé que l'épaisseur du ressort de rappel de détente peut avoir une influence sur la marche du mécanisme.
Si ce ressort est trop épais, il empêchera le bec de gâchette d'atteindre le cran d'armé dans le mode simple action.
Il n'est pas possible, ou du moins très difficile, de vérifier ce point avant la trempe du ressort.
Je remonte donc le mécanisme complet, sans le barillet, et je teste l'arme en simple action. J'ai bien réussi mon ressort, car le mécanisme fonctionne bien, et en simple action la gâchette enclenche fermement le cran. La détente est même un peu dure, mais je ne changerai rien à ce détail. Dans le cas contraire, j'aurais dû limer mon ressort pour en réduire l'épaisseur, ce qui sur de l'acier trempé dur n'est pas une sinécure.
Ensuite je remonte le barillet, et je manoeuvre la détente, le revolver tourné vers moi, pour vérifier que les chambres s'alignent bien en face du canon. Je répète cette opération en armant le chien avec le pouce.
Tout marche parfaitement. Il ne me reste donc plus qu'à ajuster la longueur de la baguette d'éjection, qui provient d'une autre arme, et qui est trop longue.
AJUSTEMENT DE LA BAGUETTE D'EJECTION
Sur ces revolvers, la baguette d'éjection est logée dans l'axe creux du barillet, et maintenue par une console mobile. En place, son extrémité rejoint l'extrémité arrière de l'axe.
La console est pourvue d'un ressort comprenant un plot à une extrémité. Ce plot s'engage dans le creux de la console par une petite mortaise. Sur certains modèles, le ressort est remplacé par une simple vis.
La baguette comporte sur presque toute sa longueur une portion plate, qui s'arrête à quelques millimètres du bout. Cette portion plate lui permet de coulisser dans la console, tout en étant maintenue par le plot du ressort. La portion plate s'arrête à quelques millimètres du bout de la baguette, de sorte que celle-ci ne peut dépasser le plot est donc imperdable.
Cette baguette étant trop longue, je la coupe à longueur à l'arrière. Elle est maintenant à bonne longueur, mais peut aussi coulisser librement hors de sa console, plus rien ne la retenant.
Pour remédier à ce problème, je serre l'extrémité dans l'étau et tout en chauffant un peu, je la tasse à petits coups de marteau pour obtenir une petite boule, que je n'ai plus qu'à affiner à la lime.
Ces baguettes sont en fer et plient facilement.
FINITION
Et voilà, il ne me reste plus qu'à démonter à nouveau l'arme et à bleuir la carcasse et le barillet comme déjà expliqué auparavant, puis à tout remonter.
En ce qui concerne les plaquettes de crosse, je les ai entre-temps reteintes avec un bon produit de teinture du bois, couleur "noyer foncé", et une fois sèches les ai frictionnées avec un chiffon imbibé d'huile de lin. Pas de vernissage cette fois-ci.
Je pense que cette fois encore, j'ai pu rendre à un vieux machin cassé et rouillé un peu de sa beauté d'origine.
MARCEL